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ACCEPTER LE CHANGEMENT : LE TRAVAIL SUR SOI.

 

RÉSUMÉ

Nous pouvons choisir de changer pour échapper à des souffrances, pour développer enfin des aptitudes jusqu’ici négligées, pour exprimer pleinement nos aspirations les plus élevées etc. Dans tous les cas, il s’agit de prendre un nouveau départ pour exister de façon plus épanouissante.

Après une courageuse introspection, créer de nouvelles habitudes va permettre une amélioration progressive mais l’important est de persévérer.

Un “nettoyage des doubles” (l’ inconscient), lié à un travail de pardon, est indispensable pour nous libérer du passé. Se servir positivement de notre imagination, transmuter nos défauts, prier, répéter le Son OM, tout ce travail nous mène à trouver le Divin en nous et autour de nous: il nous met sur la voie de l’Unité qui permet d’expérimenter le bonheur intérieur.

 

EXPOSÉ

Nous avons tous à un moment ou à un autre été insatisfaits de notre vie et avons alors décidé de prendre notre destin en mains pour vivre plus heureux. Mais allions-nous changer de travail, partir vivre à la campagne, changer de voiture ou acheter une bicyclette ? Peut-être que ces changements extérieurs seront la conséquence de notre transformation intérieure.

Le Seigneur HAMSAH MANARAH nous le rappelle : Vous avez le devoir de vous transformer:

« Transformez vous !…Ouvrez votre coeur et votre esprit à cet Age nouveau qui met fin à toutes les souffrances » (L’Aumisme, La Doctrine de l’Âge d’Or p.66).

Il suffit de se mettre en route, faire un pas, puis un autre, en acceptant aussi les chutes. Nous nous relevons, nous repartons, l’ essentiel est de se mettre en marche vers le vrai bonheur.

Nous aborderons cet exposé en trois parties :

  • I – L’ÉTAT DES LIEUX: COMMENT SOMMES-NOUS ?
  • II – LES MOYENS D’ACTION POUR SE TRANSFORMER DANS LE SENS DE NOS ASPIRATIONS
  • III- L’ABOUTISSEMENT DE CE TRAVAIL DE TRANSFORMATION : L’AGE D’OR INTÉRIEUR

 

I – L’ÉTAT DES LIEUX : COMMENT SOMMES-NOUS ?

 

Qu’est ce qui va nous décider à changer tel ou tel aspect de nous-même ? C’est souvent une souffrance plus ou moins intense. « L’introspection courageuse, intelligente et laborieuse, favorise la prise de conscience, base de toute amélioration » (Le Yoga de la Vie pratique p.215). Par exemple : je veux arrêter de fumer : j’en ai assez de cette dépendance; j’ai peur de la maladie, donc je vais prendre des moyens efficaces pour arrêter; je ne veux plus me mettre en colère au volant ou contre mes enfants; je travaille trop, je suis trop stressé, je n’en peux plus ….donc je vais agir, trouver des solutions pour mieux gérer le quotidien, être mieux ; ou bien je vis un choc profond : maladie, divorce , chômage, perte d’un être cher, je souffre trop, je veux me renforcer, etc.

La prise de conscience est un premier pas vers l’action. Ce premier pas doit être lié à beaucoup d’indulgence et à l’acceptation sans culpabilité de ce que nous sommes. C’est en permettant aux autres et à soi-même d’avoir des limites, des faiblesses, des peurs et des souffrances que s’amorce notre processus de transformation.

Par exemple je suis susceptible, impatient, prompt à juger et à condamner, parfois jaloux, égoïste, eh bien il y a du travail en perspective car il s’agit, comme dit le Seigneur, de ” se purifier des pierres noires qui étouffent l’âme “. Le changement ne peut venir que d’une décision personnelle parce que nous en avons assez des conflits et des tensions avec nous-même et avec les autres. Les autres ne peuvent décider pour nous et c’est nous que nous voulons changer, pas les autres. Vouloir changer les autres est une impasse, une illusion, un piège pour éviter le travail sur soi.

En plus ce que disent ou pensent les autres de nous peut être positif, nous aider, mais aussi être négatif, nous bloquer . Prenez cette remarque : “Tu n’as pas changé !” Cela peut être positif, sous- entendu : “Tu es toujours bien, courageux, volontaire, déterminé”…nous avons heureuse- ment des qualités à garder ! Ou alors négatif : “Tu es toujours aussi dur, rigide ou mollasson, faible, profiteur”…eh bien, heureusement, nous avons des défauts sur lesquels travailler ! Pareil avec la phrase : ” Tu as bien changé ” qui peut, au positif, être un merveilleux encouragement et au négatif, un choc salutaire.

Le mieux est de s’en remettre à Dieu en le remerciant d’avoir la force d’accepter ce qui ne peut être changé, par exemple la perte d’un être cher, le départ d’un enfant ; la force de changer ce qui peut l’être : la colère, l’intolérance, la faiblesse. Il importe de savoir faire la différence entre ce que nous pouvons changer et ce que nous devons avoir le courage d’accepter, même si nous avons l’impression, dans un premier temps, que c’est au-dessus de nos forces !

II – LES MOYENS D’ACTION POUR SE TRANSFORMER DANS LE SENS DE NOS ASPIRATIONS

Dans les exposés précédents, des éléments fondamentaux ont déjà été traités: la nourriture, le travail sur le corps pour agir sur le mental et les émotions, les pensées positives, l’autosuggestion. Voyons donc quels autres moyens l’Aumisme met à notre disposition – en plus de moyens simples mais efficaces que chacun peut mettre en œuvre: par exemple, préparer la veille son emploi du temps; se lever une heure plus tôt, manger deux fois moins de sucre, regarder moins longtemps la télévision, faire une d’heure de yoga chaque matin…moyens qui permettent progressivement une amélioration.- Encore faut-il trouver en soi la volonté et la force d’y parvenir en créant de nouvelles habitudes. C’est cela le pas décisif : créer d’autres habitudes et tenir dans la durée. Ce qui est important c’est de persévérer: « Ceux qui ont réussi ne sont pas venus vous confier leurs échecs passés, dans les périodes intermédiaires.» (Le Yoga de la Vie pratique p. 221) En effet, l’énergie mise en route pour notre transformation se heurte à la peur de changer et aux résistances de notre inconscient. C’est un combat entre notre partie ombre, qui va par exemple vouloir nous maintenir dans la souffrance et notre partie Lumière qui veut changer, évoluer. Accepter nos propres résistances et remous intérieurs mais aussi agir pour se libérer des carcans qui nous empêchent d’évoluer est la seule solution : « Le combat se mène en s’affrontant soi- même avec ténacité.» (L’Aumisme p. 72).

1°- Pour changer nous devons d’abord nous libérer du passé. Le Seigneur HAMSAH MANARAH nous dit : «Chacun doit combattre son double. C’est un combat incessant entre la Conscience Lumière, le Grand moi, le Moi Suprême et le double, le petit moi, l’égo» (L’Aumisme p. 166).

Qu’est ce que le double ?

Le Seigneur nous donne une définition : « Le double est une cristallisation d’énergie négative propre à chaque individu. C’est la contrepartie ténébreuse de chacun créée au cours des incarnations passées.» (L’Aumisme p .168 ). Nous avons un double « plantaire », qui comme son nom l’indique est sous les pieds et un double « aérien » constitué de sphères au-dessus de notre tête. Dans ces sphères sont contenues les mémoires de notre cheminement au cours de nos vies passées et le double plantaire est, lui, constitué de tout ce qui est négatif : la crainte, la peur, le pessimisme, la culpabilité, l’autopunition, l’attachement à la souffrance, au passé…

« Nettoyez souvent vos doubles avec le son AUM » (L’Aumisme, p.167), conseille le Seigneur HAMSAH MANARAH, car ce nettoyage permet de se libérer du carcan du passé. Le son OM, son mère de tous les sons, permet en le chantant et en visualisant une lumière blanche de nettoyer notre double sous les pieds et notre double au-dessus de la tête, nos différentes sphères.

Le nettoyage des chakras est un pas de plus pour se libérer du passé et mettre toutes les chances de notre côté pour nous transformer car, nous rappelle le Seigneur, ce que vous appelez l’inconscient et le subconscient ont leur siège dans les chakras ” – les chakras étant des centres de force en rapport avec les plexus du corps physique. Il s’agit de purifier deux de nos chakras en chantant le son OM : le chakra Ajna ou centre de la Connaissance situé entre les sourcils et le chakra du Cœur. Mais ce travail doit se faire avec prudence et sous la direction d’un prêtre de l’Aumisme.

Se libérer du carcan du passé veut dire aussi : ne pas continuer à s’autopunir, c’est-à-dire ne plus continuer de jouer le rôle de la victime pour soi-disant racheter ses fautes du passé. Car ceci est un engrenage infernal ! Pour changer notre regard sur le passé, il est possible d’utiliser cette belle affirmation : « Tout ce qui s’est produit dans le passé est sans importance en dehors de l’amour que j’ai vécu ». Certains ont peur du bonheur, croient qu’ils n’y ont pas droit ou alors ne veulent pas guérir, veulent continuer à souffrir inconsciemment. C’est là qu’intervient le pardon.

Se libérer du passé pesant par le pardon à soi-même et aux autres est la clé de la transformation et la clé du bonheur. Celui qui ne pardonne pas est troublé et en proie à la peur. Il est sûr de sa perception des autres et de l’interprétation qu’il en fait. Il est certain par exemple que sa colère est justifiée et que son jugement critique est correct… Dans sa rigidité l’esprit qui refuse de par- donner voit le futur comme le passé et résiste au changement. Seul le pardon peut permettre de se libérer totalement de la peur, de la culpabilité, de la rancune.

« La clé est de voir Dieu en l’autre… »

« Priez pour lui dans le silence de votre sanctuaire. Adressez vous mentalement à son Ame Lumière… » (La Loi d’Evolution des âmes p.226 et 229)

Pardonner à quelqu’un ne signifie pas être d’accord avec l’offense faite. Cela veut dire voir avec les yeux du cœur au-delà de l’offense. Pardonner aux autres permet de pouvoir se pardonner. Voici un extrait de la prière du repentir sincère, conseillée par le Seigneur :

« Je me pardonne les fautes du passé. Je me pardonne les crimes du passé …comme je pardonne à tous les êtres visibles et invisibles qui m’ont fait du mal de vie en vie…» (La Loi d’Evolution des âmes p. 73)

«Savoir se pardonner est le premier pas vrai et sincère dans la Vraie Lumière qu’une âme puisse accomplir, qu’elle ait été bourreau ou victime consentante pendant des millénaires» (L’Aumisme, p. 61) Une technique de pardon à soi-même vous sera présentée demain.

Ce processus nous permet aussi de cesser de juger les autres et donc c’est une manière d’accepter totalement l’autre sans vouloir le changer et de bien se recentrer sur notre propre transformation.

2°- Pour changer, nous avons un autre outil dont il s’agit de se servir positivement, c’est notre imagination . « La force de l’imagination positive est aussi puissante qu’un rouleau compresseur. Elle se fixe un but, un objectif et l’atteint toujours quelles que soient les montagnes d’obstacles sur son chemin. » (La Loi d’Evolution des âmes p.412)

Trop souvent les monstres de notre imagination nous bloquent dans notre désir d’évoluer. Par exemple un retard d’une demi heure de quelqu’un qui vous est cher vous met dans un état impossible. Rempli de crainte et d’anxiété vous imaginez ceci ou cela alors que vous souhaiteriez tant lâcher prise et être serein…C’est votre imagination qu’il vous faut dompter pour développer la confiance, plus de force intérieure et de sérénité. C’est pourquoi le Seigneur nous donne une Technique de maîtrise de l’imagination que vous trouverez dans le Livre La Loi d’Évolution des Âmes pages : 414 et 415.

3°- Nous pouvons aussi nous efforcer de transmuter nos défauts. Heureusement nous en avons tous ! Le principe est de « se servir de ses défauts comme moteur pour avancer… par exemple, l’orgueil peut se changer en sentiment de dignité. L’ambition peut aider à se dépasser…» (Yoga de la Vie pratique p.115)

Dans ce travail sur soi la prière, la répétition du son OM, notre prière de base, ou d’autres formules sacrées que sont les mantras est indispensable. Le son OM, c’est la lumière blanche, la tornade blanche qui nettoie nos impuretés et permet – après de sérieux remous parfois et un travail malodorant de nettoyage – de déblayer ce qui nous bloque et de changer vraiment profondément pour vivre plus au niveau du cœur et d’un mental plus lumineux.

Nous ne devenons pas patients, indulgents, fraternels, harmonieux, sereins, pleins d’amour sans un combat plus ou moins long. L’important, c’est de toujours vouloir aller de l’avant malgré les chutes et les stagnations momentanées car il y a des paliers à franchir .

 

III- L’ABOUTISSEMENT DE CE TRAVAIL DE TRANSFORMATION : L’AGE D’OR INTÉRIEUR

Nos progrès, nos changements nous mènent pas à pas, si nous persévérons, vers une transformation qui peut amener aussi un changement de travail, de cadre de vie, de nouveaux amis. Car si nous avons par exemple balayé l’envie, la jalousie, si nous ne cherchons plus les défauts d’autrui mais que, au contraire, nous voyons le Divin en l’autre, notre cœur qui était rabougri peut devenir immense et notre environnement en est modifié lui aussi.

Ce travail sur soi nous a obligatoirement amené à faire l’expérience de la discipline et du lâcher-prise sans lequel le chemin est invivable, par exemple grâce à l’affirmation : “Je remets toutes choses entre les mains de l’Amour et de la Sagesse Infinie » et il devient de plus en plus facile d’élever sa conscience vers Dieu..

Même s’il y a eu des périodes de stagnation, des paliers difficiles à franchir, la satisfaction d’atteindre l’objectif, les objectifs, fait que le changement est gratifiant, lié à un mieux vivre : moins de tensions et de conflits avec soi-même et avec les autres, plus d’assurance, de confiance en soi, d’estime de soi, donc plus de bien être intérieur.

Le but global, la conquête du vrai bonheur, passe obligatoirement par plus d’égalité d’humeur, plus d’humour, savoir être spectateur de soi même, dédramatiser les situations…

Et si nous sommes arrivés grâce au pardon, aux affirmations, au nettoyage de l’inconscient, à la prière, la mise en pratique des techniques données par le Seigneur HAMSAH MANARAH, à une certaine érosion du petit moi, nous nous approchons du sentiment de l’Unité . « L’Amour porte à grandir le sentiment de l’Unité. En aimant autrui, on aime un aspect de soi-même . » (L’Aumisme p.57).

L’autre est une partie de moi, ceci est intégré peut-être un quart de seconde au début et puis de plus en plus souvent ou longtemps. La joie de l’autre est aussi notre joie : nous rencontrons un ami qui vit un événement heureux, c’est un grand bonheur qui embellit toute notre journée ! Ce bonheur vient de plus loin : il jaillit du contact avec le Divin en soi et en l’autre.

Le sentiment de l’Unité gonfle le cœur de bonheur, apporte la paix et une profonde joie intérieure. Nous pouvons en faire l’expérience par exemple lors d’une promenade dans la nature. Le sentiment de symbiose avec les arbres, les plantes, les animaux, les humains qui passent sur les chemins, les enfants qui rient, fait que nous sommes reliés à eux, c’est Dieu qui vit en eux et s’exprime dans son infinie richesse : c’est une ouverture extraordinaire qui nous permet de nous approcher de l’Age d’Or intérieur.

Par la mise en pratique de l’Enseignement de Sa Sainteté Le Seigneur HAMSAH MANARAH un changement profond s’opère en nous. Il faut certes beaucoup de patience et de persévérance et nous n’avons pas encore atteint le but proposé qui est de réaliser Dieu mais nous avons la certitude que c’est possible.

Nous conclurons donc par ces deux idées-forces du Seigneur HAMSAH MANARAH :

« Si tu veux changer le monde, commence par te réformer toi même ».

« Le seul bonheur durable ne peut venir que de l’effort pour réaliser Dieu .»

(L’Aumisme p. 287 )

 

Bibliographie :

– Les Livres de Sa Sainteté le Seigneur HAMSAH MANARAH, Ed. du MANDAROM, plus particulièrement,

Le Yoga de la vie pratique

L’Aumisme, la Doctrine de l’Age d’Or

La Loi d’Evolution des Ames

– Nathalie Pacout : Changer pour mieux vivre, Ed. Ambre