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LA VOIE MONASTIQUE DANS L’AUMISME

RÉSUMÉ

Dans l’Aumisme, chacun, là où il se trouve, peut cheminer vers la Libération spirituelle. Mais le chemin court de la Voie Monastique est offert à ceux qui le désirent : moines et moniales, sur les pas de Sa Sainteté le Seigneur HAMSAH MANARAH initié en 1961 par Swami Sivananda, ayant expérimenté la Fusion en Dieu et Fondateur du Monastère de Mandarom Shambhasalem, ont pour idéal “Aimer, pardonner, servir, méditer, réaliser le Divin en soi.” Les symboles, temples et statues de différentes Traditions rappellent sans cesse que “Dieu est Un, quel que soit le Nom par lequel on Le désigne”.

Ces conditions exceptionnelles, favorisant un travail spirituel de haut niveau, ne dispensent pas de l’effort personnel et du combat intérieur nécessitant volonté et persévérance.

Le service au sein de la Communauté et pour accueillir les personnes de l’extérieur (membres externes, familles des moines, visiteurs), la Discipline monastique librement choisie, les pratiques développant Amour et Connaissance, relient le moine au Divin dans la vie quotidienne. Prières et méditations rythment les journées et sont offertes pour l’évolution de la Terre et de la Création. Le bonheur intérieur naît, de surcroît, du service accompli pour le bien de tous les êtres.

 

EXPOSÉ

De même que l’Aumisme fusionne les principaux courants religieux, la voie monastique Aumiste sous l’impulsion de son Fondateur Sa Sainteté le Seigneur HAMSAH MANARAH présente l’idéal, l’authenticité et le dynamisme qui ont présidé à l’épanouissement des ordres monastiques de toutes les traditions religieuses.

La Voie monastique Aumiste rassemble des hommes et des femmes qui ont la vocation de se consacrer à la prière pour faire rayonner les énergies d’amour, de paix, de fraternité sur la terre et les univers dans le respect de l’Unité des Visages de Dieu ” Dieu demeure le même quel que soit le Nom par lequel on Le désigne “ est-il écrit dans un texte sacré de l’Inde, la Bhagavad Gita.

La Voie monastique Aumiste est aussi le chemin court enseigné dans un esprit adapté à notre époque moderne pour la parfaite expression de la Bouddhéité, du Divin présent en chacun.

Nous aborderons dans cet exposé :

  • En 1re partie : LE FONDATEUR DE L’ORDRE MONASTIQUE, SA SAINTETÉ LE SEIGNEUR HAMSAH MANARAH
  • En 2e partie : LA COMMUNAUTÉ DES MOINES ET MONIALES
  • En 3e partie : LA PRIÈRE ET LE SERVICE 

 

I – LE FONDATEUR DE L’ORDRE MONASTIQUE : SA SAINTETE LE SEIGNEUR HAMSAH MANARAH

  1. Sa Sainteté le Seigneur HAMSAH MANARAH est un Initié de Haut Il a été initié dans les principales traditions occidentales et orientales, en particulier : le Sannyasa pour l’Hindouisme par Swami Sivananda le 13 février 1961 et la Lignée des Maîtres du Lotus pour le Bouddhisme tibétain par Sa Sainteté le 16e Karmapa en 1977. Comme les grands mystiques du passé, Sa Sainteté avait pour unique ambition la vie d’ermite dans la pauvreté et l’anonymat. C’est la demande d’âmes attirées par Son rayonnement et Son dévouement naturel pour autrui qui L’ont contraint à fonder plusieurs ashrams puis le monastère de Mandarom Shambhasalem. Il dit :” Je ne nourrissais pas la prétention d’enseigner… Les circonstances se sont arrangées pour que malgré moi, contre mon gré, J’aie à instruire des chercheurs dans le sentier. ” (Mémoires d’un Yogi – p. 29)

Sa Sainteté le Seigneur HAMSAH MANARAH a expérimenté les “samadhis” ou extases mystiques puis Il y a renoncé pour rester disponible et former Ses disciples. Il allie donc la parfaite Connaissance à l’expérimentation des techniques spirituelles qui permettent aux disciples persévérants d’atteindre les hauts plans de conscience et la Fusion en Dieu, non pour eux-mêmes mais pour aider les êtres à évoluer. Pour tous ceux qui ont eu le privilège de L’approcher, Il reste l’Exemple du don de soi, de la simplicité, de la courtoisie et de la fidélité aux principes d’Amour, de Pardon, de Service désintéressé. Il écrit :

” Je connais les conditions de l’existence,

La voie qui mène au but,

J’ai suivi cette dernière laborieusement

Pour donner l’exemple.

J’ai complètement détruit les principes du Mal

Mes actes, Mes paroles et pensées Procèdent de la Connaissance.

Les degrés d’extase, connus en théorie, ont été explorés en pratique.

Je suis devenu l’éléphant des hommes,

Le Passeur des plans de conscience. ” (L’Unité des Visages de Dieu – p. 347)

Le monastère de Mandarom Shambhasalem est un site géographique privilégié par la qualité de son Les Temples et les statues qui le composent sont les témoignages du vécu spirituel exceptionnel du Seigneur HAMSAH MANARAH partagé avec les disciples. Ces symboles sont la cristallisation de milliards de prières et de sons sacrés qui agissent comme autant de catalyseurs d’énergie positive pour la région, la France, la Terre, tous les univers, etc. Chaque Temple, chaque statue est un rappel de l’essence du message Divin considéré dans les grandes religions pour l’avènement de l’Age d’Or. Par exemple : l’Amour avec le Christ et Maria Cosmica; la Sagesse pleine de compassion avec le Bouddha; le Feu Divin avec Kalki; le Grand Pardon avec le Temple d’Or; l’Unité Divine avec la Mosquée; la Libération Spirituelle avec le Temple en Lotus et l’Unité des Visages de Dieu avec la statue du Messie Cosmo- Planétaire.

La Cité Sainte de Mandarom Shambhasalem est donc un espace sacré où se côtoient harmonieusement les différentes religions dans toute leur diversité symbolique et architecturale. Elle est la preuve matérielle de la coexistence et de la réconciliation des religions aux apparences contrastées mais dont les enseignements aident les êtres de toutes origines à remonter à la même source. ” Le Monastère du Mandarom est une Centrale d’Energie Spirituelle indispensable au maintien de l’équilibre du Cosmos et à sa sauvegarde “. (Périple d’un Yogi et Initié d’Occident – p. 14)

 

II – LA COMMUNAUTE DES MOINES ET MONIALES

  1. Concernant les aspirants :

La Voie Monastique est ouverte aux membres externes ayant un minimum d’ancienneté pour faciliter l’adaptation. Il est nécessaire d’avoir atteint sa majorité légale, d’être dégagé des obligations familiales et sociales parce qu’il n’y a ni couples ni enfants qui vivent en permanence dans le Centre. Le Monastère n’est pas un village de vacances ni un refuge pour inadaptés sociaux. La période probatoire peut durer plusieurs années pour tester la volonté de l’aspirant. Pourtant les surprises existent même si elles sont rares : il est arrivé qu’un frère traverse l’océan avec sa petite amie, son chien, demande une chambre pour deux et pose sa candidature de moine ! Avec un peu de diplomatie et quelques explications les malentendus se règlent et tout rentre dans l’ordre rapidement.

2 – La vie en communauté :

Elle permet de mieux faire le point sur son degré d’évolution. Elle joue le rôle d’une chaîne dont chaque maillon a son action pour tremper les caractères, entretenir la vigilance, vaincre l’inertie par les efforts renouvelés. Les personnalités dans le monastère sont à l’image des civilisations colorées de notre planète : « L’école par laquelle vous passez est irremplaçable », dit le Seigneur, « Dans la Communauté, vous êtes comme autant de pierres projetées les unes contre les autres dans un même torrent jusqu’à devenir des pierres polies et parfaites comme ces galets que l’on trouve dans le Verdon… Il vous appartient de savoir ce que vous voulez…” (La Voix de Lumière p. 392)

“Le conflit essentiel qui divise l’âme n’est pas diminué mais intensifié par la vocation monastique”. (Périple d’un Yogi et Initié d’Occident p. 22).

3- On ne fuit pas le monde, on le porte avec soi, que ce soit dans une grotte ou un monastère. L’aridité et la grandeur du paysage, la simplicité des cellules d’habitation aident naturellement à s’affranchir de nombreuses sollicitations qui vampirisent les sens et le mental de notre humanité. Ce renoncement et ce détachement favorisent l’introspection, accroissent les forces pour mieux se consacrer au service du monde par la prière et la purification

4- Le Maître Spirituel et le Disciple :

Le Haut Enseignement accordé par le Maître Spirituel durant les Initiations et les ascèses nécessite, chez le disciple, une détermination sans faille, une confiance inébranlable pour progresser dans la voie et déjouer les pièges multiples. Nous admettons qu’un sportif est soumis à l’autorité de son entraîneur pour appliquer les méthodes qui feront de lui un champion. Nous comprenons que si les liens qui unissent le disciple à son Directeur Spirituel sont suffisamment étroits, ce disciple en redoublant d’ardeur a plus de chance d’obtenir le succès sur le sentier de la Libération Spirituelle. Dans la pratique, le Directeur Spirituel intervient pour préciser l’Enseignement en fonction du cheminement du disciple, des qualités que celui-ci doit acquérir ou développer et des problèmes qu’il peut rencontrer au cours de son ascèse.

5- La Discipline Monastique:

Le mot disciple signifie qui suit une discipline, comment alors être disciple sans être discipliné ? ” (Le Maître Spirituel et le disciple). Comme dans les différentes traditions religieuses, le respect de la Discipline librement consentie est un devoir pour le moine, c’est une aide salutaire pour se perfectionner dans son idéal. Elle est acceptée sans contrainte et même avec La vie des Grands Instructeurs est une discipline suivie sans relâche car la perfection n’a pas de limite et qui n’avance pas recule.

Sa Sainteté le Seigneur HAMSAH MANARAH écrit :

“La Discipline, ô Initié est la pierre angulaire de tout Ordre Initiatique. La discipline est indispensable pour que puisse avancer l’Idéal d’Âge d’Or. Elle suppose :

La maîtrise du corps.

La propreté du corps.

La maîtrise des gestes.

La maîtrise des passions, des instincts, des émotions.

La discipline du mental.

La discipline de l’imagination.

La discipline du langage.

La discipline communautaire. ” (L’Unité des Visages de Dieu p. 335)

 Le respect de ces principes facilite les relations entre les membres de la Communauté. La Règle du Monastère est simple et accessible. L’observer, c’est pour les moines et les moniales de la Cité Sainte de Mandarom Shambhasalem un des moyens de ne faire qu’un avec le Père Spirituel.

Sa Sainteté le Seigneur HAMSAH MANARAH souhaite qu’il règne dans un monastère aumiste :

“L’humilité, la Compassion, la Tolérance.

Le véritable esprit de renoncement et de pauvreté.

L’amour profond dans la vraie fraternité.

La volonté de servir dans l’oubli de soi.

La culture du silence.

La maîtrise de soi.

L’exercice, l’entraînement à l’endurance.

L’austérité n’excluant pas l’état de joie.

Un climat de recherche et d’étude.

La culture des plus hautes vertus dont la non-violence en pensées, paroles et actes.

Le goût de l’effort et du combat.

Le courage d’affronter les difficultés dans l’espérance de temps meilleurs.

La force de s’accepter tout en combattant les petits monstres qui sommeillent en soi.

La discipline librement consentie indispensable à une vie communautaire harmonieuse.

L’oubli du petit moi afin d’accéder à la maîtrise intérieure en vue de la Libération spirituelle.”

(L’Unité des Visages de Dieu – p. 350)

Pour l’organisation interne et l’ouverture sur le monde extérieur, le service dans les tâches quotidiennes est aussi important. En plus de l’entretien, de l’hébergement et la restauration, le climat de prière, la qualité vibratoire du monastère permettent aux frères et sœurs de l’extérieur de se ressourcer. Ceux-ci partagent alors fraternellement avec les résidents permanents les très nombreuses activités communautaires. Les personnes intéressées visitent les Temples de la Cité Sainte tous les week-ends et durant les vacances : un guide leur explique les symboles et la religion aumiste; elles peuvent aussi participer à un culte, partager un repas, écouter des chants religieux. Quand elles le désirent les familles des moines et moniales sont reçues dans le Monastère. En général les contacts sont enrichissants, les surprises agréables.

 

II – LE SERVICE, LA PRIERE

Sa Sainteté le Seigneur HAMSAH MANARAH définit la prière comme “un élan de l’âme, où la pensée, la parole, le geste s’unissent dans une aspiration pour obtenir la grâce du Très Haut. La prière est une force qui, non seulement exalte les possibilités créatrices de l’être mais nous permet de bénéficier de l’apport d’énergies supérieures, extérieures à nous- mêmes.” (L’Aumisme, la Doctrine de l’Age d’Or – p. 317)

a) Les sept heures de prières collectives sont au centre des activités du monastère. La journée commence à 6 h du matin avec la première prière collective et la dernière prière se termine à 21h Autre forme de prière, les actions accomplies dans le détachement, sans espérance de récompense, sont une offrande, un don de soi à DIEU. Dans les petites tâches comme dans les grandes, le moine s’efforce d’être un canal, un instrument du Divin. C’est un privilège, une grâce d’œuvrer dans le Monastère mille fois béni de MANDAROM SHAMBHASALEM.

Un monastère, dit le Seigneur HAMSAH MANARAH, est une centrale d’Énergie Spirituelle répandant ses prières sur tout un chacun au-delà des clivages, des frontières, des races, des peuples, des religions ” (Une Loi pour Détruire le Mal 87).

Les moines prient pour tous les règnes de la nature, pour les mondes visibles et invisibles.

b) Développer le sens de l’intérêt général et accroître ses forces individuelles, ses aptitudes dans l’équilibre du corps et de l’esprit, sont les facteurs clés de la réussite et du succès

La pratique régulière du Hatha yoga, et de la respiration contrôlée est conseillée pour tonifier le corps, principal instrument pour le dépassement de soi. Tous ces exercices stabilisent l’activité du mental, permettent la transmutation des énergies vitales, la maîtrise de soi, épanouissent les facultés psychiques. Ils assurent une meilleure préparation pour les méditations et une économie d’énergie dans les diverses activités.

c) Un autre axe essentiel du travail est l’ouverture du cœur à l’Amour universel allant de pair avec la Le Seigneur HAMSAH MANARAH précise : ” Beaucoup d’amour et peu d’ouverture intellectuelle élargissent la lacune du discernement, dans les situations extrêmes. Une vive intelligence régnant sur un cœur sec alimente un orgueil poussant à la démesure. L’Amour et la Connaissance sont les deux piliers de la Vraie Sagesse “. (Le Yoga de l’Amour dans la Force p. 152).

L’Amour dépouillé de toute affectivité, de tout sentiment mesquins, est un puissant liant entre les membres d’une même famille spirituelle. La dévotion sincère du moine pour Sa Sainteté le Seigneur HAMSAH MANARAH est l’expression la plus simple et la plus précieuse de sa gratitude pour ce qu’il reçoit chaque jour afin d’accomplir sa mission individuelle et collective. Cette dévotion pour le Maître Spirituel est la Voie Royale pour la sublimation de l’amour humain limi- té menant à l’Amour Divin Transcendant et Universel. C’est la conviction qu’au-delà du temps et de l’espace il y a ce Principe omniprésent, omnipotent et omniscient qui est toujours là quand un être œuvre en Unité ou bien cherche sincèrement la Lumière.

Pour les aumistes, DIEU S’incarne à travers la lignée des HIEROKARANTINE témoignant de l’Unité des Visages de DIEU avec en particulier, la reconstruction du Temple Pyramide. “Le Temple Pyramide est le garant d’un avenir meilleur, d’un Âge d’Or durable, d’une humanité réconciliée ayant retrouvé son unité avec Dieu le Père, Créateur de toute chose “. (Une Loi pour détruire le Mal p. 297).

CONCLUSION

La Libération Spirituelle consiste à se libérer de la barrière du mental, de l’illusion de se croire séparé de DIEU. Le but de la vie dans l’Age d’Or :

– c’est d’offrir le moyen aux humains de profiter des épreuves de l’existence pour développer leurs qualités, transformer celles-ci en hautes vertus…

– c’est d’offrir aux humains, l’occasion d’élever leur niveau de conscience, afin de parvenir au vrai bonheur, à la félicité.” (La Doctrine de l’Aumisme p.149).

Dans l’accomplissement de leur vocation, les moines et les moniales ne recherchent pas le bon- heur pour eux-mêmes. En effectuant leur service de prière et de purification qui rejaillit en bien sur tous, ils éprouvent un état de plénitude, de joie malgré les obstacles venant de soi ou de l’extérieur, malgré les hauts et les bas de tout cheminement humain. La seule poursuite de leur Idéal, la seule pratique de l’Enseignement les comble. Ils y trouvent la force de persévérer dans le combat intérieur, le mouvement en avant dans la pleine Connaissance des lois de l’Age d’Or et de la Conscience qui les régit.

“Que la bénédiction Divine et Cosmique se répande sur le Monastère de MANDAROM SHAMBHASALEM afin qu’il soit toujours un Havre de Paix, d’Amour, de Lumière, d’Harmonie, de Sagesse et de Bonheur pour tous”.

OM TAT SAT OM

 

Bibliographie :

– Les 22 Livres de Sa Sainteté le Seigneur HAMSAH MANARAH, Ed. du MANDAROM,

– Règles monastiques d’Occident, IVe siècle, VIè siècle d’Augustin à Ferréol

  • Lacarière, Les hommes ivres de Dieu
  • J. Lekin, Les moines blancs – Histoire de l’Ordre cistercien
  • Règles des moines Pacôme, Augustin, Benoît
  • Dom C.J. Nesmy, St Benoît et la vie monastique
  • V. Campenhousen, Les Pères Latins
  • La Bhagavad Git
  • Brahmananda, Disciplines monastiques
  • Cams, L’Evangile du Bouddha
  • Lama Govinda, Le chemin des nuages blancs
  • La vie de Milarepa
  • Livres d’A. David Neel