SOUTIEN SPIRITUEL # 10
Dimanche 26 avril 2020
Nouvelle parution chaque jeudi et dimanche
CHOISIR L’AVENIR
Outre un recentrage sur nous-mêmes, le confinement nous incite à la réflexion sur ce que nous vivons. Révélant le meilleur et le pire au sein de notre humanité, la pandémie joue un rôle de miroir :
– D’un côté, nous pouvons voir dans le monde, au-delà des tendances individualistes qui se renforcent parfois, la résurgence des querelles de clocher, des flambées de haine, de rancune, des initiatives totalitaires et les actes de prédateurs profitant de la pénurie. Ces comportements appartiennent à l’ère destructrice dont nous devons sortir de toute urgence – elle est appelée « Age de Fer » dans l’Aumisme comme dans d’autres traditions, en particulier l’Hindouisme.
– De l’autre côté, nous assistons à des élans de dévouement, de générosité qui réinventent la solidarité, la sollicitude. Ils attestent que nous pouvons sortir des comportements du passé et entrer dans « l’Age d’Or » : « Qu’on l’appelle Age d’Or, Ere du Verseau ou Nouvel Age, ce retour à une Ere de paix, de fraternité et d’unité dans la lumière d’une spiritualité nouvelle, annoncé et prophétisé par toutes les religions, est espéré et attendu par des millions d’hommes sur cette Terre. » (Le Yoga de l’Amour dans la Force, ch. 12, « La Loi des Cycles »)
L’épisode actuel nous (re)met face à un choix : celui du scénario vers lequel nous souhaitons nous engager, individuellement et collectivement. Allons-nous choisir de reprendre nos anciennes routines d’indifférence à autrui et à la planète, de rester dans l’ornière de divisions destructrices ? Allons-nous explorer ou approfondir les voies d’un amour et d’une fraternité déterminés, envers et contre tout, à construire un avenir meilleur pour notre monde ?
Puissions-nous faire ce second choix… Celui d’entrer dans une ère nouvelle, de changer de mentalité en nous efforçant de dépasser nos travers et de développer nos qualités humaines, de conquérir « l’Age d’Or intérieur » mais aussi planétaire…
Puissions-nous faire des temps de pandémie et de confinement, ceux d’une gestation nous préparant à devenir, chacun et chacune, acteurs de la construction d’un monde uni et réconcilié, capable d’offrir un jour, à tous les êtres, la joie de vivre ensemble.
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